Tamara S. Sanders
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Come Back To Me Statut : Married. Je traine avec :
| Sujet: Tamara ; it's killing me inside. Jeu 30 Déc - 1:19 | |
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© microwave Sara Tamara SANDERSfeat. Amber Heard | AGE ▬ 24 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE ▬ 26 mars 1986, Stockholm ORIGINES ▬ Suédoises METIERS/ETUDES ▬ Journaliste CITATION PREFEREE ▬ Tout ce qui n'est pas brisé, n'est pas un coeur. |
I AM ▬ Franche • Câline • Joueuse • Susceptible • Déterminée • Capricieuse • De mauvaise foi • Sensible • Bornée • Autoritaire • Sociable • | WHAT IF... ▬■ Si j'étais ... une couleur ... je serais ; Doré ■ Si j'étais ... un animal ... je serais ; Une panthère ■ Si j'étais ... un parfum ... je serais ; N°5 de Chanel ■ Si j'étais ... une qualité ... je serais ; La franchise ■ Si j'étais ... un défaut ... je serais ; La sensibilité ■ Si j'étais ... une saison ... je serais ; L'automne ■ Si j'étais ... un objet ... je serais ; Une plume ■ Si j'étais ... une fleur ... je serais ; Une rose blanche ■ Si j'étais ... une boutique ... je serais ; BCBG Max Azria ■ Si j'étais ... un bouquin ... je serais ; Au coeur de ma nuit ■ Si j'étais ... un film ... je serais ; Fleur du désert ■ Si j'étais ... un personnage de dessin animé ... je serais ; Angela Anaconda ■ Si j'étais ... une célébrité ... je serais ; Amber Heard (a) ■ Si j'étais ... un métier ... je serais ; Grande couturière ■ Si j'étais ... une boisson ... je serais ; Du champagne ■ Si j'étais ... un aliment ... je serais ; Une glace à la mangue ■ Si j'étais ... un pays ... je serais ; La Suède ■ Si j'étais ... un endroit ... je serais ; Une plage de sable blanc ■ Si j'étais ...une chansons ... je serais ; Love suicide ■ Si j'étais ...un loisir ... je serais ; Shopping ? |
C'est ridicule. J'ai vingt-quatre ans, et je suis sur le point d'écrire ma vie sur une vulgaire page d'un petit carnet intitulé « journal intime ». N'est-ce pas le genre d'objet que l'on offre à une sa fille adolescente qui refuse de parler, pour qu'elle y exprime ses émotions? Je suis passée devant la vieille libraire plus tôt, et il était là, distingué parmi tant d'autres. C'était comme si il m'appelait « Viens, viens m'acheter. Tu sais que tu as besoin de moi ». Okay j'arrête, je divague complètement. De toutes manières ça ne va pas changer de d'habitude, je suis un peu comme ça un ce moment, je divague. Maintenant je suis lancée, tant pis si je suis ridicule, personne ne le sait ou ne me voit. Autant en profiter. C'est drôle, je suis journaliste, je passe mes journées entières à rédiger sur tout et n'importe, mais sur moi? Rien du tout, je garde tout à l'intérieur de moi-même. A ce qu'il paraît ça n'est pas bon, de garder ses émotions pour soit, il faut se confier. Mais c'est plus fort que moi, et plus à qui parler? Comment, par où commencer? Bien, je vais me présenter, j'imagine que c'est comme ça que ça marche. Je m'appelle Sara Tamara Sanders, mais on m'appelle Tamara. Je suis née en Suède mais n'y ai jamais vécu, mon père a été muté aux États-Unis alors que j'étais âgée de quelques mois à peine. J'ai grandit ici même, à Providence et depuis peu je suis de retour. La raison? On y reviendra plus tard. En fait, je ne sais pas vraiment quoi raconter, je n'ai jamais tenu ce genre de journal. Pour faire plus simple, je vais narrer ma vie en plusieurs anecdotes.
« Sara Tamara Sanders, viens ici tout de suite ! » Voilà ce que j'entendais à peu près une fois par jour pendant ma tendre enfance. J'avais beau être la plus mignonne des petites filles, je ne pouvais pas passer une journée sans faire des bêtises, exprès ou pas d'ailleurs. Si je me souviens bien, cette fois-ci j'avais testé mes nouveaux crayons de couleurs pinceaux sur les beaux murs de ma chambre toute peinte de blanc. Comme à mon habitude, je soufflais et traînais des pieds jusqu'à l'endroit où la voix qui m'appelait était. Me préparant au pire, je fit une mine désolée en avance, histoire que ma mère ait un peu pitié de moi. Après tout je n'avais que cinq ans, et à ce qu'il paraît dans la vie, il faut faire des bêtises pour ne plus les refaire. « Oui maman ? », je jouais également avec les intonations de ma voix, car même si j'étais très jeune j'avais bien comprit comment attendrir maman. Malgré tous mes efforts, elle ne semblait pas décolérer et elle me fit signe d'entrer dans ma chambre devant le mur que j'avais décoré. « Qu'est ce c'est que cela ? » Était-ce une vraie question, étais-je vraiment censée répondre ? Prenant mon courage à deux mains je me risqua à entreprendre une réponse. « Ben, en fait c'est que... » Je le savais, j'aurais du me taire et subir au lieu de vouloir me justifier. Je sentis sa délicate main venir se poser sur mon oreille gauche qui, je suis sûre tripla de volume. Cette fois-ci elle n'avait pas décidé de me mettre la fessée, mais de me tirer les oreilles en guise de punition. En y repensant, je souris parfois même, j'en ris. Mes lèvres s'étaient à présent mises à trembler, cependant je me retenais car si elle voyait les larmes couler, elle s'attaquerait à ma deuxième oreille. Eh oui, malgré le fait que ma mère soit la plus douce et câline des mamans elle savait aussi se montrer femme de poigne quand il le fallait. « Combien de fois je t'ai demandé de ne PAS écrire sur les murs Sara ? Combien de fois, tu peux me le dire ? » Mes larmes devenaient de plus en plus difficiles à retenir et si en plus je devais parler, c'en était fini pour mes oreilles. Je réfléchis quelques secondes, puis me contenta de secouer la tête, en guise de non. « Allez file! Et que ça ne se reproduise plus. » Merci, merci maman d'avoir épargné ma deuxième oreille.
Ce jour-là, je devais avoir une dizaine d'années, j'en déduis que ma sœur en avait sept. J'avoue qu'elle et moi on a jamais vraiment étés très proches. Trop différentes peut-être ? Sans doute était-ce mon imagination, mais j'avais vraiment l'impression qu'elle faisait tout pour me rendre la vie impossible, comme si elle m'en voulait d'avoir fait quelque chose, quelque chose dont je n'avais pas la moindre idée d'ailleurs. A l'âge de trois ans pourtant, quand ma mère m'avait annoncé que j'allais avoir une petite sœur j'étais très enthousiaste à l'idée de ne plus être seule et d'avoir quelqu'un avec qui jouer, même si cela voulait dire partager mes jouets. Je ne viens pas d'une famille fortunée où les enfants sont rois et ont tout ce qu'ils veulent, donc ce détail ne posait pas problème. Donc je reprends, j'avais dix ans lorsque l'un des événements le plus traumatisant de ma vie se produit sous mes yeux. C'était un samedi après-midi, et mon père était au travail. Ma mère elle, recousait quelques vêtements à ma sœur et à moi. Celle-ci gigotant dans tous les sens et faisant des allés retours sans sens dans la maison, ma mère nous proposa d'aller au square qui ne se trouvait pas très loin de là. « Sara, emmène donc ta sœur au parc, cela vous permettra de vous défouler un peu. Mettez un gilet, il fait un peu frais dehors. » Je n'avais pas réellement envie de sortir, mais je n'avais pas vraiment le choix, et surtout je pense que j'avais pas à donner mon avis. « Tatiana mets tes chaussures, on va au parc. » C'est l'une des rares fois où cette dernière m'écoutait sans discuter. Je fis un petit détour par la salle de bain, je me préoccupais déjà de mon physique. Je pris soin de bien prendre deux gilets, et rejoins ma soeur dans le salon avant de claquer la porte d'entrée « A tout à l'heure maman. » « Amusez-vous bien. » Si seulement j'avais trouvé un moyen de nous empêcher de sortir! Je demandai une fois à Tatiana de me donner la main pour traverser la rue, une deuxième fois elle refusait toujours. Le feu était encore rouge pour les voitures, je la pressa donc, et me décida à prendre son bras de force puisqu'elle refusait. Eh bien, tout cela ne servit à rien, elle se débattit et se mit à courir comme telle une névrosée dans la rue. C'est à ce moment que les voitures démarrèrent et Tatiana fut percutée par une voiture. Elle roula sur le capot, et se retrouva ensuite au sol, la voiture avait freiné. Je me souviens avoir voulu hurler de frayeur, de douleur mais aucun son ne sortit de ma bouche, j'étais paralysée. Les secours furent rapidement prévenus, ainsi que mes parents qui se précipitèrent dans l'ambulance et qui s'assurèrent qu'elle n'avait rien. Heureusement d'ailleurs, seulement quelques égratignures. Moi? Silence glacial de la part de mon père, à croire que je l'avais fait exprès.
Ça me rend toute chose d'écrire cela, je ne pensais pas qu'écrire des souvenirs sur un bout de papier pouvait tout faire remonter à la surface. Je vais tâcher de raconter un souvenir un peu plus heureux, bien que je n'en trouve pas. Ou alors le début de l'histoire, mais tout de suite cela vire au drame. Comme quand j'ai commencé à sortir avec Warren par exemple. Il était, et est toujours mon premier vrai amour. J'ai eu des tas de petits amis avant lui, mais je n'avais jamais ressenti ce que j'éprouvais pour lui pour quelqu'un d'autre avant. J'avais dix-sept ans et j'étais éperdument amoureuse de lui, et c'était réciproque. Les débuts étaient vraiment magiques, et j'étais heureuse. Un jour je fis la connaissance de son frère, et quand j'allais chez lui je le voyais de plus en plus souvent. Au début rien de extraordinaire on se parlait sans plus. Puis le temps passait et j'avais cette espèce.. Cette espèce d'attirance pour lui que je ne réussissais pas à m'expliquer. J'aimais vraiment Warren, mais Tyler me faisait aussi beaucoup d'effets. J'ai vraiment lutté, jusqu'au jour où j'ai craqué. C'était un vendredi soir et j'étais venu rendre visite à Warren comme je le faisais souvent, sauf qu'il n'était pas encore rentré. « Heu.. Salut Tyler, Warren est là ? » J'évitais de le regarder dans les yeux, il avait un charme incroyable. « Parti faire une course, mais attend le là, si tu veux. » Pourquoi diable ai-je accepté ? Je le savais que j'aurais du faire demi-tour et attendre le lendemain. Mon destin n'aurait été en rien ce qu'il est aujourd'hui. Je ne me rappelle même plus exactement comment on s'est rapproché, mais ça s'est fait. Une caresse, un baiser.. Et on s'est retrouvé dans un lit.. J'avais beau avoir conscience que ce que j'étais en train de faire était mal, je n'arrivais pas à m'arrêter, c'était non pas mon cœur mais mon corps contre ma conscience. A croire que je suis la personne la plus malchanceuse de la planète, c'est à ce moment que Warren rentra, et nous surprit. Je crois que c'est la nuit où j'ai versé le plus de larme dans ma vie. De un, j'avais trompé et trahi mon petit ami avec qui j'étais depuis un an, et que j'aimais malgré ce qui venait de se passer. De deux, j'avais brisé un lien fraternel, une famille et pourtant Dieu seul sait que c'était la dernière de mes intentions. De trois, j'étais à présent seule, livrée à moi-même.
Warren refusait de me parler, je l'avais appelé une quinzaine de fois, lui avait envoyé une centaine de message. Par contre, j'étais tout bonnement incapable de me rendre chez lui, par peur de tomber sur lui Je m'étais empressée de raconter tout ce qui s'était passé à Faith, que je pensais être ma meilleure amie. Elle qui ne jugeait jamais personne s'acharna sur moi, et ne cessait de me répéter à quel point ce que j'avais fait était mal. Bah tiens, comme si je ne le savais pas! C'est peu avant la remise des diplômes qu'on se remit à se parler doucement, car malgré tout on tenait beaucoup l'une à l'autre. Warren refusait toujours tout contact avec moi, et son frère ne semblait pas s'en vouloir du mal qu'il lui avait fait. De plus, il se montrait de plus en plus entreprenant avec moi, et aussi bizarre que cela puisse paraître, et bien on se mit à sortir ensemble. Officiellement. Après tout le mal était fait, et je pensait sincèrement que des sentiments étaient en train de naître pour Tyler. Puis vint le jour de la remise des diplômes, Mary Elizabeth Shepard l'élève la plus appréciée de tout le lycée faisait son discours, et pourtant je ne l'écoutais pas, j'étais ailleurs. A présent j'ai vingt quatre ans, et.. Je suis mariée à Tyler, mais j'ai l'impression que mon couple bat de l'aile. Je ne sais pas ce qui s'est passé, voilà deux ans qu'on est mariés et pourtant on s éloigne de plus en plus. Le 27 janvier, j'ai reçu un coup de fil m'annonçant que May Elizabeth Shepard est décédée, elle s'est suicidée. J'ai d'abord été sous le choc, car on se parlait de temps en temps, et cette fille avait vraiment tout pour elle. Brillante, belle et sûre d'elle je suis sûre qu'elle aurait pu avoir une belle carrière. Ses obsèques ont lieu ici donc, à Providence. C'est la raison pour laquelle je suis revenue, avec Tyler. Le jour de l'enterrement j'ai vu Warren, et il ne m'a pas laissé indifférente du tout. Il avait changé, l'air plus mature et « grandi ». Je ne saurais expliquer ce que j'ai ressenti.. Des papillons dans le ventre, les mains moites et je pense même avoir rougit. Ce sont les symptômes de la fille amoureuse, non? Cependant, j'ai prit la main de Tyler dans la mienne, en me disant que ça irait mieux comme cela, mais je me trompais. Ce fut pire, je suis perdue. Je suis mariée au frère de l'homme dont je suis amoureuse, et auquel j'ai brisé le coeur. Bravo Tamara ( je préfère que l'on m'appelle ainsi ) , féliciations. Tu as râté ta vie sentimentale.
Dernière édition par Tamara S. Sanders le Ven 31 Déc - 15:50, édité 14 fois |
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Tamara S. Sanders
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| Sujet: Re: Tamara ; it's killing me inside. Jeu 30 Déc - 1:20 | |
| © Reb' (L)
| NOM/PSEUDO ▬ Bee AGE ▬ 15 yo OU AS-TU TROUVER LE FORUM ? ▬ PRD, je crois? m'en voudriez-vous si je vous disais que je ne m'en rappelais plus? (a) QU'EN PENSES-TU ? ▬ COUP DE COEUR, j'adore. J'y suis, j'y reste. FREQUENCE DE CONNEXION ? ▬ Tous les jours pendant les vacances, un jour sur deux pendant les cours. Je poste uniquement les mercredis et week ends. LE MOT DE LA FIN ▬ nespresso, what else?
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Dernière édition par Tamara S. Sanders le Ven 31 Déc - 14:50, édité 1 fois |
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